Le safran

 

 

Historique du Safran

 

L’histoire du safran, épice tirée de la fleur de Crocus sativus, remonte à la plus haute Antiquité. Les auteurs anciens, tels que Homère, Salomon, Pline ou Virgile, mentionnent dans leur récit cette fleur, considérée alors comme divine.

Le safran est une des plus vieilles épices dont on peut dater l’apparition à plus de 5000 ans dans les hautes vallées du Cachemire et les plateaux de Perse.

Utilisé par les égyptiens et les hébreux pour aromatiser et colorer les aliments dans les fêtes religieuses, le safran a ensuite été transmis aux grecs et aux romains, qui en ont fait différents usages. Les arabes, au IXe siècle, l’introduisirent en Afrique du Nord puis en Espagne musulmane.

L’acclimatation du safran en France date du XIIe siècle, liée essentiellement aux retours des croisades auxquelles s’ajoutèrent les échanges commerciaux avec l’Orient. De petites productions s’implantent un peu partout en France.

Au début XXe siècle, la culture du Safran disparaît progressivement et s’éteint après la première guerre mondiale.

 

Des Vertus

 

Le safran apparaît dans le papyrus d’Ebers, traité médical le plus ancien connu et datant de 1550 avant Jésus Christ, dans lequel il possède son propre hiéroglyphe.

Le safran entrait dans plus de 30 recettes médicamenteuses. Depuis 3 000 ans , le safran est reconnu pour ces nombreuses vertus par les médecines grecques, arabes, chinoises, égyptienne…

Antidépresseur: dans la médecine persane, le safran est employé contre la dépression légère

Antispasmodique: antalgique et anti-inflammatoire

Calme: les douleurs oculaires et les insomnies

Traite: les troubles de l’utérus, le symptôme menstruel douloureux, les troubles circulatoires

Calme: les douleurs de poussées dentaires chez les jeunes enfants. Ainsi en Orient, on a coutume de masser les gencives des bébés avec du safran et du miel, antiseptique naturel.